Le domaine de la chirurgie réfractive englobe toutes les interventions visant à corriger les défauts de vision résultant de troubles de la réfraction. Le coût d’une opération varie en fonction du défaut de vision à corriger, de la méthode opératoire utilisée et des caractéristiques propres au patient.

Qu’est-ce que la chirurgie réfractive ?

Quand la lumière pénètre dans l’œil, elle subit une « réfraction », ce qui veut dire que la direction des rayons lumineux se modifie. La cornée et le cristallin sont les deux lentilles convergentes de l’œil responsables de cette déviation.

Quand la réfraction est imparfaite, que les rayons lumineux ne se rejoignent pas exactement sur la rétine, on parle d’« amétropie » : myopie, hypermétropie ou astigmatisme. La chirurgie réfractive englobe toutes les interventions visant à corriger ces divers défauts de vision et/ou la presbytie.

Les facteurs qui impactent le prix d’une opération des yeux

Il existe divers types d’interventions de chirurgie réfractive. Les méthodes laser (Lasik, SMILE ou PKR) sont souvent privilégiées. Cependant, tous les individus ne sont pas éligibles à ces protocoles opératoires. En effet, certains peuvent présenter des contre-indications ou être affectés d’un défaut de vision trop puissant pour cette catégorie de traitements.

Ils peuvent alors être réorientés vers la pose d’implants Phake, lentilles artificielles insérées entre l’iris et le cristallin. Mais, parfois, la solution la plus appropriée est l’extraction du cristallin puis son remplacement par un implant au pouvoir correcteur adapté. Ces implants peuvent être monofocaux (correction à une distance d’observation unique), multifocaux (pour la vision proche, lointaine et intermédiaire) ou toriques (pour corriger l’astigmatisme). Bien entendu, les caractéristiques de l’implant influent sur son prix.

De ce fait, la variété des options chirurgicales disponibles implique que le coût d’une intervention ne peut être fixé qu’après une consultation préalable et un bilan préopératoire approfondi. Conformément à la législation, le coût du traitement doit ensuite être officiellement formalisé par l’établissement d’un devis personnalisé remis au patient.

Prise en charge de la chirurgie réfractive

L’Assurance Maladie ne prend pas en charge la chirurgie réfractive. Tous ces gestes chirurgicaux sont en effet considérés comme des interventions de confort, car les troubles visuels concernés peuvent être traités par le port de verres correcteurs. Or, ces dispositifs, lentilles ou lunettes, sont eux couverts.

Cependant, un nombre croissant de mutuelles proposent des forfaits permettant un remboursement partiel des coûts des interventions, sous des conditions diverses. Par conséquent, une fois le devis reçu, il est essentiel de contacter sa mutuelle, afin de bien s’informer sur les possibilités de remboursement pour le traitement envisagé. Quel que soit le contexte, le recours à la chirurgie réfractive n’est jamais urgent. Cela laisse donc au patient le temps d’entreprendre ces démarches, d’autant plus qu’un délai légal de réflexion de 2 semaines doit être respecté.