Le SMILE

Le laser SMILE (Small Incision Lenticule Extraction) est une évolution récente des techniques de correction au laser des troubles réfractifs, en particulier la myopie et l’astigmatisme.

Cette méthode, de plus en plus employée depuis les années 2010, offre une alternative intéressante aux techniques traditionnelles bien connues que sont la PKR et le Lasik. Elle offre de grands avantages, tant en termes de précision de correction que de temps de récupération.

Voici en détail ce qu’il faut savoir sur le SMILE.

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Qu’est-ce que la technique du SMILE ?

Le SMILE est une méthode de dernière génération pour corriger les troubles réfractifs au laser Femtoseconde, un laser ultra-rapide qui permet des interventions d’une précision extrême.

Ces anomalies de la vision empêchent de voir de façon nette, soit de près, soit de loin. Elles incluent principalement la myopie, où l’image se forme en avant de la rétine, et l’astigmatisme, où la cornée a une courbure irrégulière, provoquant une vision floue.

Les troubles de réfraction sont dus à une mauvaise focalisation des rayons lumineux qui pénètrent dans l’œil, soit à cause d’une forme anormale de la cornée, soit à cause d’un dysfonctionnement ou d’un vieillissement du cristallin. En effet, ce sont ces deux éléments qui, à l’état normal, permettent une réfraction correcte des faisceaux lumineux, sur un seul point de la rétine. La précision de la correction est cruciale, car même un léger désalignement peut entraîner une vision imparfaite.

Contrairement au Lasik qui suppose de découper sur la surface de la cornée un petit volet pour accéder aux couches plus profondes, le SMILE est une procédure sans volet. Il consiste à réaliser une petite incision de quelques millimètres dans la cornée pour permettre l’extraction d’un lenticule (petit morceau de tissu cornéen). Ce lenticule correspond exactement à la portion de cornée qui est responsable du défaut de courbure, et donc du défaut de vision. Ce processus est hautement personnalisé : chaque lenticule est créé en fonction des caractéristiques spécifiques de l’œil du patient, ce qui garantit une correction optimale.

Le SMILE suppose donc une « agression » moindre de la cornée, puisque l’incision n’excède pas 4 millimètres. Il évite également de sectionner les nerfs cornéens, cette section étant responsable de la sécheresse oculaire fréquente après un Lasik. Enfin, l’absence de découpe de volet épargne certains risques, tel qu’un déplacement ou encore la formation de plis.

Cette technique réduit non seulement les risques mais aussi les temps de récupération, permettant aux patients de retrouver une vision normale plus rapidement.

Quelles sont les indications et les contre-indications pour le SMILE ?

Les indications du SMILE

Le SMILE n’est pas une solution pertinente pour tous les troubles réfractifs. Pour le moment, il est principalement indiqué pour la correction de la myopie et de l’astigmatisme.

  • Pour la correction de la myopie, qui affecte la vision de loin, il est particulièrement indiqué pour les degrés modérés à élevés (jusqu’à -10 dioptries). Les patients ayant une myopie légère peuvent également être traités, mais d’autres techniques comme la PKR ou le Lasik peuvent parfois être plus appropriées.
  • Pour la correction de l’astigmatisme, responsable d’une vision floue en raison d’une courbure irrégulière de la cornée, le laser SMILE est indiqué jusqu’à -5 dioptries. Il est également en cours d’évaluation pour d’autres troubles réfractifs, en particulier l’hypermétropie.

De manière générale, il constitue une alternative intéressante au Lasik pour les patients qui, précisément, présentent des contre-indications à cette technique :

  • Patients avec une cornée fine ou fragile : le SMILE nécessite une incision plus petite et préserve mieux la structure de la cornée, ce qui le rend idéal pour ces patients.
  • Patients souffrant de façon chronique d’une sécheresse oculaire : le SMILE minimise les lésions des nerfs cornéens, réduisant ainsi le risque de sécheresse post-opératoire.
  • Patients qui pratiquent certains sports (notamment les sports de combat) ou certaines activités professionnelles qui exposent particulièrement à un risque de traumatisme oculaire : dans ces cas, la découpe d’un volet cornéen comme dans la technique Lasik peut faire courir des risques supplémentaires. Le SMILE, en évitant cette étape, offre une sécurité accrue.

Les contre-indications du SMILE

Le laser SMILE est une procédure sûre et efficace pour la majorité des patients, mais comme pour d’autres modalités, il existe certaines contre-indications, absolues et relatives, qui peuvent faire préférer une autre technique.

C’est tout l’intérêt de la consultation préopératoire que de détecter ces risques, afin de choisir la meilleure technique possible et poser l’indication avec le maximum de sécurité. Une évaluation approfondie est indispensable pour déterminer si le SMILE est la meilleure option pour chaque patient.

Les contre-indications absolues au SMILE sont celles qui existent, de manière générale, pour toutes les procédures au laser :

  • Existence d’un kératocône : il s’agit d’une maladie affectant la cornée, qui s’amincit et se déforme progressivement. Cette pathologie contre-indique les traitements au laser puisque ceux-ci consistent à remodeler le tissu cornéen. Le risque d’endommager la cornée serait alors trop élevé.
  • Certaines maladies auto-immunes (par exemple lupus ou polyarthrite rhumatoïde) : ces pathologies peuvent affecter la capacité à cicatriser correctement, augmentant ainsi les risques de complication. Dans ces cas, d’autres formes de traitement, comme l’usage de lentilles spéciales, peuvent être envisagées.
  • L’existence d’une infection en cours au niveau d’un œil, ou des deux : l’intervention risquerait de disséminer et d’aggraver l’infection. Une telle situation doit être résolue avant toute considération d’une intervention chirurgicale.
  • La grossesse et allaitement constituent des contre-indications en raison des modifications hormonales importantes qu’ils supposent. Ces variations peuvent avoir un effet sur la qualité de la vision. Il faut donc attendre que la vision soit complètement stabilisée pour envisager un traitement au laser. Il est souvent conseillé d’attendre plusieurs mois après l’accouchement ou la fin de l’allaitement.

Les contre-indications seulement relatives n’interdisent pas de recourir au laser SMILE. Mais l’indication doit être soigneusement discutée et pesée avec le médecin, pour ne pas faire courir de risque d’échec ou de complications. Parmi ces contre-indications relatives, on trouve :

  • Les antécédents de chirurgie réfractive : bien que le SMILE soit une option pour certains patients, une analyse approfondie de la cornée est nécessaire pour éviter des complications.
  • Les patients souffrant de sécheresse oculaire sévère : même si le SMILE provoque moins une sécheresse de l’œil que le Lasik, ces patients doivent d’abord, autant que possible, traiter ce trouble en amont de l’intervention pour réduire les risques au maximum. Dans certains cas, l’utilisation prolongée de larmes artificielles et d’autres traitements peuvent être nécessaires avant d’envisager la chirurgie.
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Le déroulement d’une intervention selon la technique SMILE

Le laser SMILE est une procédure rapide. Il faut compter environ 15 à 30 minutes pour traiter les deux yeux, dans le même temps opératoire. Le patient, opéré en ambulatoire, sans hospitalisation, peut rentrer à domicile le jour même de l’intervention, à condition d’être accompagné par un proche. La simplicité et la rapidité de la procédure en font une option attrayante pour les patients souhaitant minimiser les interruptions dans leur quotidien.

Voici les grandes étapes d’une opération au laser SMILE.

La consultation préopératoire

La préparation pour une chirurgie au laser SMILE est cruciale pour assurer la réussite de l’opération. Elle permet, entre autres, de détecter les contre-indications (relatives et absolues) et d’évaluer précisément les besoins de chaque patient. C’est la clé d’une indication posée avec précaution et sécurité.

  • Un examen ophtalmologique complet est pratiqué avant la chirurgie : mesure de la réfraction, topographie cornéenne, pachymétrie, etc. Ces examens permettent d’obtenir une image détaillée de la structure et de la fonction de l’œil, essentielle pour une intervention réussie.
  • Les conseils nécessaires seront donnés à ce stade, par exemple cesser de porter des lentilles cornéennes pour éviter toute irritation ou déformation avant l’intervention, ou éviter le maquillage le jour de l’intervention. En outre, il est crucial de discuter en détail de tout antécédent médical qui pourrait influencer la chirurgie afin de garantir que toutes les précautions nécessaires soient prises.
  • Les antécédents médicaux du patient sont retracés avec précision, ainsi que les traitements médicamenteux en cours, qui pour certains peuvent avoir une incidence sur le résultat de la chirurgie. Il est donc crucial de les identifier pour éviter toute interaction médicamenteuse qui pourrait compromettre la réussite de la procédure.

Une consultation approfondie aide à personnaliser les recommandations pour chaque patient, garantissant ainsi la sécurité et l’efficacité de l’intervention.

L’opération proprement dite

L’ensemble de la procédure est simple et rapide. Elle se compose de plusieurs étapes successives :

  • Le chirurgien anesthésie l’œil. Pour cela, il instille des gouttes anesthésiantes sous forme de collyre.
  • Puis le patient est installé en position allongée sous le laser. L’œil est immobilisé avec un anneau de succion pour garantir l’absence de tout mouvement au cours de l’opération, le prélèvement du lenticule étant très minutieux.
  • Une petite incision périphérique de 2 à 4 mm est pratiquée à la surface de la cornée au laser Femtoseconde, avec une précision extrême.
  • Le chirurgien utilise ensuite, à nouveau, le laser Femtoseconde pour découper très précisément le lenticule (fine couche de tissu en forme de disque). Ce type de laser garantit une découpe parfaite, grâce à des impacts hautement focalisés qui épargnent le tissu cornéen environnant. Ce lenticule correspond à la portion de cornée qu’il a été jugé nécessaire de retirer pour lui rendre sa forme normale et ainsi corriger le défaut de vision.
  • Le lenticule est délicatement extrait par l’incision pratiquée sur l’œil. Ce retrait modifie la courbure de la cornée, corrigeant ainsi l’erreur de réfraction à l’origine des troubles de la vision, comme la myopie ou l’astigmatisme. La technique d’extraction est conçue pour être la moins traumatisante possible pour la cornée, contribuant à une guérison rapide et efficace.
  • Le chirurgien vérifie l’état de la cornée et examine le lenticule avant d’appliquer des gouttes de collyre antibiotique et anti-inflammatoire. Puis il pose un pansement ou une protection oculaire.

La procédure est donc très rapide et précise.  

Les suites normales d’une intervention au laser SMILE

Comme pour les autres interventions au laser, la récupération est rapide. C’est d’ailleurs l’un des grands avantages de ces techniques : elles permettent au patient de reprendre le cours de ses activités en l’espace de quelques jours. L’absence de découpe d’un volet cornéen, comme dans la technique du Lasik, évite les désagréments qui y sont liés, à savoir les déplacements, les infections ou la formation de plis.

Immédiatement après la chirurgie, il est normal de ressentir une légère irritation et une vision floue pendant les premières heures. La vision commence à vraiment s’améliorer dès le lendemain, puis de plus en plus au fil des jours. La récupération complète est généralement obtenue au bout d’un mois.

Pour raccourcir au maximum les désagréments post-opératoires et obtenir une récupération rapide, il est important de respecter quelques consignes :  

  • Laisser les yeux au repos, sans s’imposer d’activités qui requièrent des efforts oculaires (écrans, lecture d’un livre ou d’un magazine) pendant une journée.
  • Bien mettre les collyres prescrits : il s’agit généralement de collyres antibiotiques, anti-inflammatoires et lubrifiants. C’est une prévention importante des infections et cela limite l’inconfort dû à la sécheresse de l’œil.
  • Ne surtout pas se frotter les yeux : le SMILE ne suppose pas la découpe d’un volet cornéen, comme avec le Lasik. Cependant, il est tout aussi important de ne pas frotter ses yeux ni les toucher, car cela peut être source d’infection et compromettre le résultat final. Les yeux doivent notamment être protégés pendant la première nuit avec une coque, pour éviter des frottements intempestifs pendant le sommeil.
  • Protéger ses yeux du soleil en portant des lunettes pour éviter toute agression de la cornée par des rayons solaires trop vifs.
  • Pendant environ une semaine, il est conseillé d’éviter toute exposition des yeux à l’eau ou à des environnements très humides, ce qui pourrait favoriser les infections. Les piscines, les saunas et les jacuzzis doivent être proscrits durant cette période.
  • Ne pas se livrer à des activités physiques trop intenses, ni évidemment à des activités sportives qui pourraient impliquer un risque de traumatisme oculaire, et ce pendant au moins 2 semaines.

Il est conseillé d’éviter de se maquiller pendant au moins une semaine après l’intervention. L’application de produits cosmétiques peut être source d’irritations et d’infections. De plus, l’utilisation de maquillage peut potentiellement affecter la cicatrisation et le résultat final de la procédure.

Complications potentielles du Laser SMILE

Bien que la chirurgie au laser SMILE soit sûre, il peut toujours se produire des complications, comme avec toute intervention chirurgicale, et même entre les meilleures mains.

  • La sécheresse oculaire : si elle est normale dans les premiers temps après l’opération, elle constitue une complication si elle persiste au-delà de plusieurs mois. C’est surtout un effet indésirable de la chirurgie au Lasik, mais il peut aussi survenir avec le SMILE.
  • La persistance des éblouissements et de la perception de halos : là encore, ces phénomènes sont normaux en post-opératoire immédiat mais ne doivent pas persister au-delà de plusieurs mois.
  • L’infection : c’est une complication très rare puisque le suivi post-opératoire comporte toujours l’instillation de collyre antibiotique, précisément pour prévenir le risque infectieux. C’est pour éviter cette complication, qui peut avoir de très graves conséquences, qu’il est important de suivre scrupuleusement toutes les consignes données par le chirurgien après l’opération.
  • Une inflammation due à l’incision sur la surface de l’œil. Elle se traite généralement avec des collyres adaptés.
  • Des complications liées au lenticule : ce type de problème peut survenir au moment où le chirurgien le découpe ou l’extrait. Par exemple, il peut s’agir d’un lenticule incomplet, ou d’une extraction incomplète. Ces événements ont nécessairement un impact sur le résultat.
  • Des complications liées à l’incision : problèmes de cicatrisation, apparition de plis, etc.
  • Une kératite lamellaire diffuse : cette inflammation de la cornée se traite généralement avec des corticostéroïdes.
  • Une ectasie cornéenne : cette complication grave consiste en un amincissement et une déformation progressive de la cornée, conduisant à une détérioration de la vision. Elle survient sans qu’on puisse toujours en expliquer la cause, parfois à distance importante de l’intervention. C’est précisément pour éviter cette complication que l’indication du SMILE est récusée en cas de cornée trop fine. Mais de manière générale, c’est une complication plus rare avec le SMILE qu’avec d’autres techniques.
  • Une vision double (diplopie), en particulier dans des conditions de faible luminosité. Ces symptômes sont souvent temporaires, mais peuvent parfois persister.
  • La formation de tissus cicatriciels : comme avec toute chirurgie, il existe un risque de formation de tissus cicatriciels sur la cornée, ce qui peut affecter la vision. Cette complication est rare mais doit être surveillée pour s’assurer que la guérison se déroule comme prévu.
  • Une régression de la vision.
  • Une sous-correction ou sur-correction : bien que rare, il est possible que la correction ne soit pas parfaite, nécessitant éventuellement des retouches ou des corrections supplémentaires. Le suivi régulier avec le chirurgien permet de détecter ces cas précocement et de prendre les mesures appropriées.

L’absence de découpe d’un volet cornéen, comme dans la technique du Lasik, évite les désagréments qui y sont liés, à savoir les déplacements, les infections ou la formation de plis.

Les résultats du Laser SMILE

La technique du SMILE est récente mais ses résultats sont extrêmement prometteurs pour la correction de la myopie et de l’astigmatisme. La correction visuelle est très précise et proche de la vision parfaite pour une très grande majorité de patients.

Le laser SMILE a également montré des résultats très encourageants chez les patients souffrant d’astigmatisme, une condition plus complexe à traiter que la simple myopie. La capacité du SMILE à corriger l’astigmatisme de manière précise et stable en fait une option de choix pour ceux qui cherchent une solution durable à leurs problèmes de vision.

Ces résultats sont obtenus rapidement, en l’espace d’un mois, et sont stables dans le temps, sans régression ni aggravation du trouble visuel. Les retouches sont donc rarement nécessaires.

Il est important de noter que bien que le SMILE puisse éliminer le besoin de lunettes ou de lentilles de contact, la presbytie, un phénomène naturel lié à l’âge, n’est pas prévenue par cette technique. Ainsi, avec l’avancement en âge, le port de lunettes pour lire ou voir de près pourrait devenir nécessaire, même après une intervention SMILE réussie.

Le coût du Laser SMILE

Le prix du laser SMILE est supérieur à celui d’un Lasik car il s’agit d’une technologie nouvelle, plus coûteuse.

Le tarif peut varier en fonction de nombreux facteurs :

  • L’expérience du chirurgien : puisqu’il s’agit d’une technologie plus récente, il est important de se confier à un chirurgien qui en a l’expérience et la maîtrise, pour réduire le risque de complications et améliorer les résultats. Les honoraires tiennent compte de cette expérience.
  • La localisation géographique : les coûts peuvent varier en fonction du lieu où la procédure est réalisée.
  • La durée d’utilisation de la salle d’intervention : bien que la procédure elle-même soit relativement courte, les coûts globaux peuvent inclure des frais liés à l’utilisation de la salle d’intervention, à l’équipement spécifique nécessaire, et aux services associés, comme l’assistance du personnel. Ces éléments contribuent au coût total de l’intervention.

Comme le Lasik, le laser SMILE est considéré comme une intervention de confort, dans la mesure où les troubles de la réfraction peuvent être traités par le port de lunettes correctrices. Le patient va donc conserver à sa charge l’ensemble des frais liés à l’intervention. Même si l’opération permet une récupération rapide, certains patients peuvent interrompre leur activité professionnelle quelques jours, en particulier si elle est exigeante en termes d’acuité visuelle. Dans ce cas, aucun arrêt de travail ne pourra être prescrit.

Certaines mutuelles complémentaires peuvent cependant prendre en charge une partie des frais, selon les conditions souscrites au contrat. Il est important de vérifier l’étendue de ses garanties avant l’opération pour éviter les mauvaises surprises.

Le SMILE est donc une alternative de plus en plus séduisante au Lasik pour la myopie et l’astigmatisme. Cette technique donne d’excellents résultats, avec relativement peu de risques. Comme pour toute intervention de chirurgie réfractive, le succès de l’intervention est conditionné par la justesse de l’indication. C’est pourquoi la consultation préopératoire avec un chirurgien expérimenté est essentielle.

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