Le Lasik est une technique de chirurgie réfractive qui se base sur un remodelage de la cornée par photoablation laser pour corriger la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. Dans la majorité des cas, la récupération visuelle des patients est rapide, avantage couplé à des suites opératoires indolores.
Lasik : une récupération en moins de 48 heures pour de nombreux patients
Cela reste relativement rare, mais certains sujets notent une amélioration dès l’intervention Lasik terminée. Cependant, plus fréquemment, la vue des patients opérés est floue et, sans ressentir de douleur, ils ont l’impression d’avoir des corps étrangers dans les yeux, comme de la poussière ou des grains de sable. Ces légers désagréments disparaissent généralement en 24 à 48 heures et nombreux sont ceux qui notent alors déjà une amélioration très significative de leur acuité visuelle.
Pourtant, même si le Lasik est connu pour ses résultats rapidement constatables, notamment quand il avait pour but de corriger une myopie légère, cela n’est pas toujours le cas et la récupération est parfois plus longue dans certaines circonstances.
Par exemple, plus la myopie est forte et plus le praticien doit amincir la zone centrale de la cornée, pour diminuer le pouvoir de réfraction oculaire. Cette photoablation laser importante explique alors qu’un patient traité au Lasik pour myopie forte éprouve une gêne un peu plus longtemps après la chirurgie.
Presbytie et hypermétropie : une récupération après Lasik un peu plus longue
Comme les autres sens, la vision met en jeu des capteurs (les yeux) qui transmettent, via le nerf optique, des informations au cerveau. Il les analyse et, sur leur base, reconstruit l’image de l’objet observé. Ce développement de la fonction visuelle au niveau cérébral se fait au cours de la toute petite enfance.
C’est ce rôle essentiel du cortex visuel qui explique la possibilité d’une récupération parfois plus longue après un traitement avec le protocole Lasik. La correction de la presbytie en est l’illustration parfaite.
En effet, pour traiter ce trouble visuel, il faut modifier de façon significative le fonctionnement du système optique auquel le cerveau était habitué depuis des décennies. Cela peut se faire de différentes manières.
Dans certains cas, la stratégie opératoire consiste, pour chaque œil, à dédier la zone périphérique de la cornée à la vue de loin et sa région centrale à la vision proche. Dans d’autres cas, les deux yeux ne subissent pas la même correction : après l’intervention, l’œil dominant est chargé de la vision lointaine et l’œil dominé sert à voir de près.
Dans les deux cas, le cerveau va devoir réapprendre à interpréter les informations reçues et cette « neuro-adaptation » n’est pas immédiate, en particulier pour la vision lointaine. Ainsi, certains des patients opérés ressentent une gêne visuelle au cours des premiers jours, voire pendant quelques semaines.
Pat ailleurs, le traitement de l’hypermétropie au Lasik constitue aussi un cas pour lequel la récupération visuelle post-opératoire peut être un peu plus longue, en particulier pour distinguer les objets éloignés.
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