Au niveau national, comme pour les autres secteurs de la médecine, l’exercice de la chirurgie réfractive est encadré de manière stricte par certaines instances. Par ailleurs, les spécialistes sont toujours bien formés. Ainsi, se faire opérer de la myopie est sûr, bien que les risques inhérents à toute chirurgie ne puissent pas être totalement écartés. Pour les minimiser et assurer la qualité du résultat de l’intervention, de nombreux patients s’interrogent sur le choix du chirurgien pour leur opération de la myopie.
Qualité des soins et encadrement de la chirurgie réfractive en France
Sur le sol national, des instances comme la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) sont chargées de veiller sur les activités médicales, pour assurer la sécurité des patients. En plus de ce strict contrôle officiel, l’excellence des formations dispensées par les universités de médecine nationales est aussi un gage de qualité des traitements, notamment en chirurgie réfractive.
De fait, les données disponibles montrent que les complications dans ce domaine sont rarissimes. Néanmoins, et comme pour tout acte chirurgical, des risques existent et ne peuvent pas être totalement écartés : infections, œdèmes, lésions rétiniennes etc. Cet inventaire des très rares complications possibles, et le souci de la qualité du résultat du traitement, poussent de nombreux patients à s’interroger sur les critères de choix du chirurgien.
Myopie : quel chirurgien choisir ?
Au moment de choisir un chirurgien pour se faire opérer de la myopie, la confiance est un facteur essentiel. Elle se bâtit au cours du premier rendez-vous, pendant lequel le praticien doit honorer son devoir déontologique d’information franche et loyale, en expliquant au patient son trouble visuel, les différentes solutions chirurgicales à explorer (pour choisir la plus adaptée), leurs suites opératoires, et, plus généralement, en répondant à toutes les questions qui lui sont posées.
Par ailleurs, à des fins de confort, mais aussi d’efficacité, il est conseillé de s’adresser à une structure qui, avant la chirurgie proprement dite, dispose de tous les équipements nécessaires pour assurer un bilan complet et rigoureux. La phase préopératoire est en effet essentielle. C’est d’elle que dépend la qualité du résultat obtenu et la sécurité du patient. Seul un bilan réalisé de manière minutieuse permet de choisir la meilleure méthode de traitement et de minimiser les risques de complications.
Il est par exemple avéré que l’ectasie secondaire post-Lasik, complication grave et redoutée, est majoritairement observée chez des patients qui étaient atteints d’un kératocône non détecté au cours du cycle préopératoire, et qui auraient dû être écartés du protocole.
Enfin, il importe de s’adresser à un praticien qui a à sa disposition les équipements les plus perfectionnés pour procéder au traitement. Par exemple, le patient a légitimement le droit de se renseigner sur le type de laser qui sera utilisé pour opérer sa myopie, pour s’assurer qu’il bénéficiera effectivement des modèles de dernière génération, ceux qui assurent le maximum de précision, de confort et de sécurité.
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