Lasik ou PKR : quelle technique de chirurgie réfractive choisir ?

par | 23 septembre 2024

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : Chirurgie réfractive | Lasik | PKR

La popularité du Lasik chez les patients qui se présentent en consultation est justifiée. C’est une méthode très polyvalente et aux suites opératoires légères. Pour autant, certains individus ne sont pas éligibles à ce protocole et la PKR constitue alors pour eux une alternative de premier ordre.

 

 

L’attrait du Lasik pour les patients

Certainement parce que le bouche-à-oreille joue son rôle, de nombreux patients se présentent en consultation avec dans l’idée de soigner leur trouble visuel via une intervention Lasik.

Il est vrai que cette technique présente de nombreux avantages. Sa polyvalence en fait partie : traitement de la presbytie (variante Presbylasik), de la myopie jusqu’à 10 dioptries de puissance, ainsi que de l’astigmatisme et de l’hypermétropie lorsque ces troubles n’excèdent pas 6 dioptries. Au titre des atouts du Lasik, il convient aussi d’ajouter les suites opératoires confortables et la récupération souvent très rapide que permet cette technique de chirurgie réfractive.

 

 

Le Lasik : vraiment une méthode pour tous ?

Malgré les avantages immenses du Lasik, tous les individus ne sont pas éligibles à ce protocole, et cela tient en sa principale caractéristique : la découpe du volet stromal. Elle induit en effet deux impératifs.

En premier lieu, ceux qui exercent des activités où les risques de choc aux yeux sont significatifs ne peuvent pas être traités. En effet, même remis en place en fin d’intervention, le capot stromal ne participe plus à la solidité biomécanique de la cornée : elle est fragilisée, légèrement mais définitivement, et si c’est souvent une conséquence acceptable, ce n’est pas toujours le cas.

Par ailleurs, le volet stromal mesure environ 120 micromètres d’épaisseur. Et, en moyenne, la cornée humaine en fait 550. Or, le principe de précaution impose que l’épaisseur de cornée résiduelle après Lasik soit de 300 micromètres au minimum. Ainsi, au maximum, le chirurgien peut retirer environ 130 micromètres de stroma cornéen par photoablation laser pour corriger le trouble visuel du patient (550 – 120 – 300). Autrement dit : ceux dotés d’une cornée trop fine et/ou d’un défaut de vision trop puissant doivent être écartés du protocole.

 

 

La PKR : une bonne alternative au SMILE

Dans les cas mentionnés plus haut où le Lasik est contre-indiqué, la PKR se présente comme une excellente alternative, notamment pour traiter la myopie et l’astigmatisme. En effet, plutôt que de découper un volet stromal, c’est simplement l’épithélium, feuillet cornéen le plus externe, qui est retiré en début d’intervention.

Il mesure environ 50 micromètres d’épaisseur en son centre et permet donc de travailler au laser Excimer sur des couches moins profondes que le Lasik. De plus, après PKR, l’épithélium se reconstitue et l’œil retrouve alors sa solidité biomécanique initiale. Cela constitue aussi un avantage considérable.

Cependant, il est vrai que cette « cicatrisation » de l’épithélium après PKR induit de légères douleurs post-opératoires et une récupération visuelle un peu plus longue qu’après Lasik.

Pour autant, cette méthode reste encore aujourd’hui très pratiquée, pour sa fiabilité et le recul immense qu’a le corps médical à son sujet : c’est la plus ancienne des techniques de chirurgie réfractive au laser.

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